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GNF II : Le TAS boit la tasse

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Le TAS de Casablanca, l’un des plus grands clubs de l’histoire du football national, fait la manche. Constat amer à un moment où l’on parle de réforme et de professionnalisation du football national. Selon une source proche du club, les autorités locales du Hay Mohammadi sont en train de récolter des fonds pour le club. «Elles sont venus me demander de l’argent pour le club. Au début, j’étais ébahi, je n’arrivais pas à réaliser ce qui se passait, mais j’ai fini par leur donner 500 DH», a confié un habitant du Hay Mohammadi, qui a souhaité garder l’anonymat.
Triste sort pour un club qui a beaucoup donné au ballon rond marocain. La question qui se pose aujourd’hui est comment en est-on arrivé là ?. C’est simple. Le club, et ce n’est un secret pour personne, traverse depuis longtemps des difficultés financières. Les joueurs n’ont pas touché leurs primes depuis trois journées. Sans sponsors, ni soutien financier de l’Etat, le TAS c’est en quelque sorte le Don Quichotte contre le moulin à vent. Samira Zaouli, présidente du club et première femme au Maroc à prendre les destinées d’un club de football, a tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises. En vain. Elle a écrit à toutes les parties concernées par l’avenir du club, mais ses écrits sont restés lettre morte. Le comble de la misère, c’est l’état lamentable du terrain qui porte le nom de l’une des plus grandes figures de football, Larbi Zaouli. Certains accusent le représentant des autorités locales à Hay Mohammadi de vouloir mettre la main sur le club, sans lui consacrer ni le temps ni les moyens nécessaires. «Il a toujours donné des promesses, mais sans jamais les tenir.
C’est lui qui est à l’origine de tout cela. Au lieu de chercher des sponsors et des ressources stables pour le club, il veut, à lui seul, l’approprier», a expliqué un amoureux-fou du TAS. Le paradoxe dans tout cela, c’est que le club représente une région riche. Mais il n’a jamais tiré profit d’elle. Pourtant, plusieurs acteurs économiques de Hay Mohammadi ont, à maintes reprises, fait des propositions pour s’impliquer dans la gestion du club. Des propositions qui n’ont pas trouvé de preneurs.
Au manque de moyens financiers s’ajoute la gestion archaïque. «Au sein du TAS, on ne sait pas qui fait quoi», a tenu à souligner la même source. Les responsables du club assument une grande responsabilité dans tout ce qui arrive maintenant au TAS. Pour sauver ce qui peut l’être, et après avoir fait appel à plusieurs entraîneurs, les dirigeants du club ont fini par recourir un autre nom de la famille Zaouli : Abdelkrim Zaouli, à qui le bureau dirigeant a confié la lourde tâche de sauver le club de la relégation. Sa dernière chance : dimanche prochain à Casablanca devant le Wydad de Fès.

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