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Hamid Souiri : «priorité aux jeunes»

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ALM : Cela fait une semaine pratiquement que vous avez été élu président du Raja. Avez-vous pensé à la composition du bureau dirigeant du club ?
Hamid Souiri : Franchement, je n’ai pas encore réfléchi sérieusement à la composition de l’équipe dirigeante du club.
Les derniers jours étaient très fatigants et il me fallait prendre un peu de repos. C’est fait, et c’est à partir du début de cette semaine que je vais commencer à réfléchir à la composition du bureau dirigeant du Raja. Une chose est sûre cependant, seules les compétences en gestion seront prises en considération lors du choix des personnes qui me composeront.
Ainsi, trois critères essentiels à mon avis doivent être respectés : la crédibilité des candidats, leur honnêteté qui ne doit souffrir aucune ambiguïté et leur niveau intellectuel qui doit être élevé.
Quelles sont vos priorités à la tête du Raja de Casablanca ?
La première chose avec laquelle je vais commencer mon mandat est une organisation du centre de formation du club, qui se trouve être une infrastructure modèle au Maroc, mais qui ne remplit pas pleinement sa mission. Il faudrait mettre en place les hommes qu’il faut pour prospecter les jeunes talents et les former pour pouvoir en faire de grands footballeurs. Le club ne s’en portera que mieux. D’abord d’un point de vue technique puisque l’arrivée de ces joueurs à l’équipe A ne manquera pas de se répercuter sur ses résultats, tant en championnat qu’en Coupe du Trône ou les différentes compétitions africaines ou régionales.
La mise sur pied de ce centre de formation ne coûterait-il pas cher au club ?
Au contraire, l’intérêt que je porte à ce projet est dicté par des raisons lucratives. Vous avez pu constater que cette saison, le Raja n’a pas du tout bénéficié de montants de transferts, qui, jadis, renflouaient les caisses du club. Avec la nouvelle politique de formation des jeunes, ces derniers peuvent constituer un véritable trésor dont le Raja bénéficiera en cas de transfert.
Le déficit du club a avoisiné les 4 millions de dirhams lors de l’exercice 2003-2004. Comment entendez-vous le résorber ?
Ce n’est pas un déficit insurmontable. La comptabilité du club a enregistré ce déficit à cause de l’irrégularité des rentrées d’argent. Sur le plan financier, notre objectif est de pourvoir le club de ressources matérielles pérennes. Actuellement, les recettes du sponsoring et de vente de billets constituent la plus grosse part de ces ressources. Vous voyez que pour un club à la renommée internationale, qui plus compte parmi les plus grands clubs du Maroc et d’Afrique. Pour y remédier, nous visons à doter le Raja, à l’instar des grands clubs d’Egypte ou de Tunisie par exemple, d’un complexe immobilier ou commercial à même de garantir des rentrées fixes d’argent. Pour cela, l’apport des autorités locales, qui pourraient nous fournir un terrain au centre-ville, est crucial. Sinon, nous pourrons l’établir en périphérie.
Quels sont vos objectifs pour la saison à venir ?
Notre objectif numéro est de mettre sur pied une équipe compétitive dont le management est moderne et rigoureux. Remporter quelques titres au passage, comme nous l’avons fait lors de cette saison, serait une excellente chose.

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