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Hilali : «Nos jeunes ont toujours dominé»

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ALM : Dans quel état d’esprit l’équipe nationale entamera-t-elle les jeux panarabes d’Alger ?
Abdelkrim Hilali : L’annulation de l’élément féminin est tombée comme un coup de fouet. Tout d’abord, nos filles avaient de fortes chances pour monter au podium, surtout qu’elles avaient dominés le championnat arabe organisé dernièrement en Tunisie. Avec ces annulations, on ne fait que tirer vers le bas le sport féminin. S’agissant des messieurs, je le répète, toutes les délégations partent et se préparent pour donner de leur mieux. Certes, nos éléments possèdent un palmarès bien étoffé, mais il ne faut pas sous-estimer nos adversaires. Un combat se joue jusqu’au dernier moment. Sur le ring, les combattants ont les mêmes chances. Nos champions sont conscients de la responsabilité qui leur incombe. Ainsi, dans la catégorie des 51 kg, Abdellak Ourki, champion du Maroc, veut redorer son blason avec un titre arabe. Pour Issam Lassifi, il devra défendre son rang de champion du monde tai-boxing 2003 et vice champion du monde de savate. Même ambition pour Anouar Triki, dans la catégorie des 59 kg, qui n’est autre que le médaillé d’argent lors du championnat du monde de tai-boxing en 2003. Dans la catégorie des 63 kg, le Maroc sera représenté par Bouchaib Bilali, médaillé d’argent au full-contact en 2001 et médaillé de bronze au championnat du monde en 2003. Tous les autres membres du contingent possèdent des titres continentaux et internationaux qu’ils devront défendre.
Cela fait des années que vous êtes à la tête de la Fédération royale marocaine de full-contact. Quel bilan faites-vous de votre mandat?
La fédération, depuis sa création en 1989, a toujours défendu honorablement le drapeau national. Nous avons été présents dans toutes les manifestations internationales. Nous sommes présents dans toutes les instances internationales. Nos combattants et nos experts ont toujours dominé les débats. Nous avons, actuellement, plus de 2.000 adhérents, avec plus de 200 associations. Et la fédération marocaine a été désignée pour organiser le championnat du monde de kick-boxing et tai-boxing en 2005 à Agadir. Cette compétition, qui connaîtra la participation de 70 pays et plus de 1.200 participants, aura, aussi, des retombées économiques et touristiques sur la région.
Et qu’est-ce qui reste à faire ?
Ce qui nous manque, ce sont les écoles de formation. Nous souhaitons, comme l’athlétisme, avoir des structures propres à cette discipline. Des centres de formation pour les combattants, les arbitres, mais aussi pour les dirigeants. Et la fédération a toujours voulu encadrer les dirigeants de club en organisant des séminaires et des rencontres.
Avez-vous les moyens de ces ambitions ?
Le sport national a besoin de l’apport et l’implication de tous les sponsors, les instances administratives et les élus. Le rôle des médias est aussi très important dans la vulgarisation et la gestion de la chose sportive.

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