« C’est se leurrer que de croire qu’on peut avoir les 52 fédérations africaines à nos côtés », a indiqué le président de la CAF aux délégués de 14 des 16 pays membres de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA), réunis dimanche à Dakar pour relancer leur association qui bat de l’aile depuis quelques années.
Une vingtaine de fédérations africaines avaient récemment diffusé un communiqué à Tripoli (Libye), affirmant leur soutien à Sepp Blatter, adversaire du président de la CAF à la présidence de la FIFA, rappelle-t-on. Aux délégués de l’UFOA, il a demandé leur soutien parce que, selon lui, « la présidence de la FIFA sera quelque chose d’extraordinaire pour l’Afrique ».
« Si l’Afrique le veut, je serais président de la FIFA », a souligné le président de la CAF qui a précisé que s’il obtient « 45 voix en Afrique, la partie serait gagnée ». Il a ajouté à ce propos que « si l’Afrique reste sa base, sa candidature ne saurait se limiter au continent ». Il a ainsi déclaré avoir eu le soutien des pays arabes. A l’endroit de ses détracteurs qui estiment que sa candidature à la présidence de la FIFA est prématurée, il leur a rétorqué que « Joao Havelange (ancien président de la FIFA) a été élu à la tête de cette instance à l’âge de 57 ans, l’âge qu’il a aujourd’hui ».
Il a par ailleurs indiqué que les Africains sont victimes de plusieurs préjugés comme pendant la Coupe du monde 1998 où le Cameroun et le Maroc étaient, selon lui, lésés.
Il a enfin affirmé qu’un éventuel échec de sa candidature ne sera pas la fin du monde car il se dit disposé « à continuer à présider la CAF ».