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Jilali Aït Bouâli répond à Jaouhari

Aujourd’hui Le Maroc : Ce fameux mur a braqué sur vous les projecteurs. Votre lecture ?
Jilali Aït Bouali : Tout d’abord, je tiens à apporter quelques informations de nature à éclairer les lecteurs. Le litige nous opposant au KACM est fictif.
Pourtant, vous avez bien érigé un mur embastillant de ce fait deux joueurs du KACM?
Il est inadmissible que nous agissions de la sorte en mettant en danger des vies humaines. Le mur dont vous parlez a été monté pour séparer le café du centre d’hébergement. D’ailleurs, il y a une porte principale d’accès à ce centre. Les joueurs peuvent l’emprunter.
Mais en fait, pourquoi avez-vous opté pour l’édification de ce mur.
Le KACM a un contrat de bail portant sur le café. Mais il s’est arrogé le droit unilatéral de procéder à l’extension du café en aménageant son centre d’hébergement. En dépit de ce fait accompli, nous avons esquissé un contrat en bonne et due forme avec les responsables du KACM. En revanche, ce contrat n’a pas suscité l’adhésion de l’autorité de tutelle.
Vous considérez donc le KACM comme un envahisseur?
En tout état de cause, le KACM ne dispose d’aucun permis lui permettant d’occuper ce lieu. Alors dites-moi comment peut-on appeler ce propriétaire ou locataire illégal ?
Votre intervention a été musclée en prenant la décision d’instaurer un mur sans aucun avis préalable
Nous avons adressé une mise en demeure au directeur administratif du KACM. Celle-ci est restée lettre morte. Toutefois, le conseil municipal de SYBA m’a conféré le plein droit de gérer cette affaire.
Vous venez de parler de mise en demeure, s’agit-il du centre d’hébergement ou du café ?
Dans le cas d’espèce, nous nous sommes contentés d’évoquer uniquement le centre. Par contre, le café est une autre paire de manche. Les responsables du KACM ne sont guère solvables. Sur le registre comptable du conseil municipal, ils doivent s’acquitter de 156.000,00 DH, objet de non-payement du loyer. A ce jour, rien n’a été entrepris pour éponger cette dette. De toute façon, nous avons intenté un procès pour recouvrer cette créance.
Pourtant, votre rôle n’est-il pas d’aider et de subventionner le sport pour un meilleur essor ?
Les ressources dont dispose notre municipalité sont maigres, pour ne pas dire indigentes. Aussi, nous ne pouvons guère honorer nos ambitions pour une meilleure assistance financière aux 34 associations existantes dans notre préfecture. Si l’argent est le nerf de la guerre, à notre niveau, il nous fait largement défaut. Et ce n’est pas avec les 70.000 Dh que nous allons véhiculer l’image du sport dans notre circonscription.
A quand le calumet de la paix ?
Seule une concertation franche, responsable et réfléchie peut amener la sérénité dans les deux camps, et ce pour le grand bonheur du sport à Marrakech et dans la région.

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