Le président par intérim de la Confédération asiatique de football (AFC) Zhang Jilong a demandé aux 46 fédérations nationales du continent de ne pas «interférer» dans son enquête sur de possibles malversations financières de son ex-président Mohammed Bin Hammam.
«Nous voudrions rappeler à chaque fédération membre son obligation de se soumettre aux réglements de l’AFC et son devoir de loyauté envers l’AFC. De ces obligations découle le devoir de coopérer pleinement dans les investigations, sans interférer dans l’enquête», a déclaré Zhang Jilong. Un porte-parole de l’AFC a toutefois expliqué à l’AFP qu’aucune fédération nationale n’était visée en particulier, mais que le but de l’AFC était de mener des investigations «aussi calmes que possible».
Le 17 juillet, l’AFC avait suspendu pour 30 jours Bin Hammam, après un audit des finances de la Confédération, dévoilant des «événements autour des négociations et de l’exécution de certains contrats et sur les transactions financières allant et sortant des comptes AFC et des comptes personnels de M. Bin Hammam pendant sa présidence». Le 26 du même mois, la Fifa a suspendu Bin Hammam pendant 90 jours, le temps de procéder à une nouvelle enquête sur l’achat de voix par le Qatariote avant l’élection présidentielle de la Fifa en juin 2011. Bin Hammam avait ensuite été radié à vie par la Fifa. Une suspension levée depuis par le Tribunal arbitral du sport, en raison d’une absence de «preuve directe», mais sans conclure «à l’innocence de M. Bin Hammam».