C’est Fernando Torres, attaquant vedette de l’Espagne et individualité la plus célébrée des stades sud-africains de la Coupe des Confédérations qui l’affirme: le meilleur atout de la «Furia
Roja» reste sa cohésion et son état d’esprit.
«Pour gagner 15 matches consécutifs, il faut un peu plus que bien jouer et avoir une bonne équipe, il faut quelque chose de plus. Ce n’est pas un secret: la force de cette équipe c’est le groupe. Et la faim de victoires.»
Le record du monde de succès consécutifs d’une sélection nationale (15) que l’Espagne a battu contre l’Afrique du Sud (2-0) «en est une preuve de plus, ajoute Torres. Nous n’avons pas envie que ça s’arrête.»
En l’occurence, le discours quelque fois prémâché des footballeurs sonne juste. Il se dégage de cette équipe d’Espagne une vraie force collective et un enthousiasme palpable. Même l’absence d’Andrès Iniesta (blessé) passe presque inaperçue. Pourtant, selon le mot de Wayne Rooney : «Tout le monde parle de Messi, mais le meilleur joueur du FC Barcelone, c’est Iniesta.»
Cesc Fabregas, Albert Riera ou Santiago Cazorla ont à tour de rôle tenu la place du prodige du Barça, sans que les performances de la «Seleccion» en souffrent.