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«La formation est la clé de la réussite»

ALM : Qu’en est-il de la situation au sein du FUS ?
Ivica Todorov : On a terminé la phase aller du championnat avec quinze points. On espère désormais passer à la vitesse supérieure au retour. Je sais qu’il reste du travail à faire. Ma tâche est loin d’être facile. La place qu’occupe le FUS dans le championnat n’est pas digne du club. On est amené à oeuvrer tous ensemble pour obtenir de meilleurs résultats.
La réforme de championnat est au coeur des priorités pour le football national. Quelle est, selon vous, la formule qui devrait être appliquée et qui serait adéquate?
Une décision pareille est une surprise pour nous. Elle a été prise quatre ou cinq rencontres après le début du championnat. Je ne sais pas comment vont réagir les équipes, surtout celles du bas du tableau. A mon avis, pour améliorer le niveau du championnat et combler les lacunes dont il souffre, pourquoi ne pas envisager un championnat avec dix ou douze équipes, avec des play-off pour les deux catégories et un play-out pour les derniers. Cette formule me paraît la plus juste, la plus adéquate. Elle devrait déboucher sur un professionnalisme systématique.
Quel est votre sentiment après l’élimination de l’équipe nationale du Mondial 2002 et de la CAN?
C’est évidemment une déception. La formation nationale a des valeurs sûres, mais elle n’a pas su les gérer. Dans la CAN, le Maroc n’a pas joué au foot mais au ballon, c’est-à-dire sans l’envie de gagner. Certains joueurs ont quand même réagi avec orgueil. Mais d’autres pas du tout. Cette élimination constitue une déception et il faut beaucoup de mental pour la surmonter.
La déroute de l’E.N ne révèle-t-elle pas d’un manque de compétitivité de notre championnat?
Les Marocains sont habitués à voir, aussi bien leur équipe nationale que leurs clubs, dans de grands rendez-vous, mais depuis maintenant trois ou quatre ans ce n’est plus le cas. L’équipe nationale a fini par payer le prix de la déroute que connaît ce sport depuis déjà longtemps. Il faut que l’on s’inspire de ce qui se passe dans d’autres pays et travailler à partir des constats que l’on fait sur nos manques. Pour y parvenir, c’est sur la formation que les efforts devront être concentrés.
La formation est donc la clé de la réussite?
Absolument. Il est indispensable que les clubs marocains prennent leurs responsabilités, notamment au niveau des jeunes et de la formation. On doit sensibiliser au maximum les joueurs et attirer les anciens internationaux vers les fonctions de dirigeants ou encore d’entraîneurs. Les dirigeants fédéraux auront tout intérêt à régler au plus vite ces dossiers brûlants.
Si on fait appel à vous pour prendre le relais de Cuelho ?
D’abord, le contrat de Cuelho ne prend fin qu’en octobre 2002. Aussi, j’ai entendu parler d’un possible recrutement de Philippe Troussier que j’admire beaucoup. Une chose est sûre, si l’on fait appel à mes services, je ne pourrai pas refuser cette offre. Tout coach caresse l’espoir d’entraîner l’équipe nationale. On verra d’ici là.

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