Les Bafana-Bafana, surnom de l’équipe nationale, espèrent bien sûr obtenir de meilleurs résultats que ces dernières années, où ils ont régressé au point d’être éliminés de la course à la CAN-2010 (Coupe d’Afrique) avant même la dernière phase des éliminatoires.
Mais au-delà des stricts résultats sportifs, le pays espère surtout être à la hauteur de l’événement en réussissant l’organisation du tournoi, ce qui serait de bon augure pour la Coupe du monde 2010. Toute l’Afrique, très fière d’accueillir enfin le plus grand événement sportif de la planète avec les jeux Olympiques, espère derrière l’Afrique du Sud soigner son image à travers le Mondial. Dimanche, ce n’est que la Coupe des Confédérations qui commence, mais elle contient, en plus petit, les questions les plus cruciales: les stades, la sécurité, l’organisation et, plus prosaïquement, le taux de remplissage des stades dans un pays où 43% de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Leader économique du continent, l’Afrique du Sud veut faire taire les critiques qui murmurent que le pays n’arrivera pas à organiser un si grand événement. Mais tout n’est pas prêt. Le premier système de transports publics intégrés du pays, qui devait acheminer les spectateurs des quartiers populaires de Johannesburg vers le stade de l’Ellis Park, ne fonctionnera pas. Les autorités ont préféré repousser sa mise en service afin de désamorcer la révolte des chauffeurs qui assurent la liaison et ne veulent pas perdre leur gagne-pain.