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Le limogeage programmé

Le comité du Chabab de Mohammédia a mis fin la semaine dernière aux fonctions de l’entraîneur Raad et du directeur technique Ahmed Faras.
Les dirigeants du Chabab expliquent ce limogeage par les derniers résultats de l’équipe qui ne répondent pas à leur ambition de revenir parmi l’élite. C’est l’entraîneur suisse Robert Muller qui a remplacé les deux techniciens marocains pour mener la barque chababiste. Une désignation qui n’a pas fait l’unanimité au sein du comité du Chabab tellement le nouvel entraîneur est contesté. Il faut rappeler que Muller avait déjà entraîné l’équipe mohammedienne sans grand succès. Pis encore, les Chababistes avaient failli, sous sa houlette, rétrograder en deuxième division. Il fut remercié par l’ancien comité du Chabab présidé par Wahid Jamai Il a connu la même fortune avec plusieurs équipes qu’il a entraînées par la suite et dont les dirigeants ont fini par se séparer de lui après une courte durée. Il était en chômage depuis début de saison mais il n’a jamais quitté Mohammédia où il réside. Il suivait l’équipe partout dans ses déplacements comme s’il attendait l’occasion pour reprendre sa place. D’autant plus qu’il entretenait de bonnes relations avec le comité provisoire actuel, celui-là même qui l’avait recruté à son arrivée au Maroc. Le fait qu’il soit remis encore sur la selle du football mohammedien a surpris plus d’un au moment où l’équipe aspire à la montée. On ne sait pas comment un entraîneur qui a cumulé les mauvais résultats chez trois ou quatre équipes pourrait atteindre cet objectif. L’étonnement serait encore plus grand chez le public chababiste si l’on sait que Robert Muller se contente d’un salaire dérisoire de dix mille dirhams. Pour un entraîneur étranger, de surcroît suisse, cela ressemble à du mécénat à moins qu’il veuille accumuler de l’expérience au Maroc. Mais quand on sait que depuis son arrivée au Maroc, il a beaucoup plus chômé que travaillé, on reste pantois devant sa résistance dans le temps et dans l’espace. Et son espace préféré reste la ville de Mohammédia où il a réussi le pari de déloger des enfants du terroir de taille.
Le premier Ballon d’or marocain Ahmed Faras et son compère l’imposant gardien de but, Tahar Raad, n’y ont vu que du feu. Le comité provisoire qui a pris le pouvoir du Chabab d’une manière illégale n’en sort pas grandi. Pour les connaisseurs il est clair que l’entraîneur suisse ne pourra donner que ce qu’il a, en tous les cas peu de choses par rapport aux ambitions du public. Il faudrait un miracle pour que le Chabab aujourd’hui classé cinquième en GNFII puisse remonter la pente face au KAC, l’USK et le MCO.

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