«L’arbitre Coffi Codjia qualifie l’Egypte en finale», écrit vendredi le quotidien algérien El Khabar au lendemain de la lourde défaite (4-0) des Verts face aux Pharaons à Benguela, en Angola. «L’échec de l’équipe nationale, qui n’a pas réussi à atteindre la troisième finale de la CAN de son histoire, n’est pas dû à sa faiblesse devant l’Egypte qui, elle, a marqué quatre buts dans un match qui ne ressemble pas aux autres matches, mais à un joueur du nom de l’arbitre Coffi Codjia», estime le quotidien arabophone. Son confrère Echorouk, qui a publié une édition spéciale pour l’occasion comme plusieurs autres quotidiens algériens, met en cause «des décisions hasardeuses de l’arbitre», tandis que pour Liberté, l’Algérie a été «victime d’un complot». L’arbitre a été "peu regardant" envers les Egyptiens et a «systématiquement réagit sévèrement avec les Verts». D’ailleurs l’arbitrage a été «la 7e plaie de l’Afrique», estime Le Temps. Cependant, les Algériens peuvent garder «La tête haute malgré tout», titre de son côté El Watan (francophone, privé), qui dénonce également «un arbitrage scandaleux». Avec notamment l’expulsion de trois joueurs des Fennecs, dont le gardien de but, l’arbitre béninois a "achevé" les Verts et «vient de porter atteinte à l’arbitrage africain en particulier, et au football continental en général», ajoute le quotidien. La «lourde défaite» des Verts est également «à mettre sur le compte de la fatigue accumulée dans une compétition qui s’est déroulée dans de mauvaises conditions», estime El Watan, pour qui il faut maintenant laisser la «place au Mondial».