Le FC Barcelone va de victoire en victoire, mais son président, Joan Laporta, est sous pression à la suite d’accusations «d’espionnage» et s’affirme victime de tentatives de «déstabilisation». La direction du Barça a été accusée cette semaine d’avoir engagée des détectives privés pour enquêter sur quatre de ses cinq vice-présidents, candidats potentiels à la succession de M. Laporta à la présidence en 2010.
Le club a démenti, affirmant qu’il s’agissait d’enquêtes liées à la sécurité des ses dirigeants et M. Laporta s’est défendu samedi soir en accusant «certaines personnes» de vouloir «déstabiliser le club», à l’approche des élections. «Ils nous envient et moi tout spécialement, car j’ai une façon de penser et de m’exprimer qui n’est pas acceptée par des personnes intolérantes», a précisé a la presse M. Laporta, connu en Catalogne pour ses positions indépendantistes. Les médias catalans, à l’image du quotidien La Vanguardia, estimaient dimanche que M. Laporta avait voulu noyer le poisson pour faire oublier l’embarrassante affaire «d’espionnage», qui n’est pas terminée.