Après plusieurs semaines de douleurs et de traitement de son poignet, André Agassi refait surface officiellement cette saison au tournoi de San Jose. On s’en rappelle, quelques jours avant le coup d’envoi de l’Open d’Australie, le Kid de Las Vegas avait contracté cette blessure lors d’un match exhibition contre Pete Sampras à Melbourne.
Un contre-temps qui l’avait contraint à déclarer forfait pour le premier tournoi du Grand Chelem où il visait un troisième titre d’affilée. En Californie, l’Américain débarque en compagnie de son nouveau coach, l’Australien Daren Cahill, qui a succédé le mois dernier à Brad Gilbert. Gilbert qui avait pris ses fonctions en 1994, année où Agassi avait déjà fait son retour d’une blessure au poignet et à l’issue de laquelle il devenait le premier joueur de l’histoire non tête de série à remporter l’US Open.
Terminant la saison n°2 mondial derrière Sampras, Agassi avait signé un des plus beaux come-back. Absent du circuit depuis la Masters Cup en novembre dernier, l’Américain attend beaucoup de sa nouvelle collaboration avec son nouveau coach. «Darren peut m’apporter un regard frais. Je me sens prêt à réaliser un sacré effort et nous allons travailler ensemble durant la saison sur dur. Nous sommes venus chacun avec des objectifs et nous comptons l’un sur l’autre pour nous aider à les remplir». À 32 ans, celui qui est devenu papa en octobre dernier d’un petit Jaden Gill avec Steffi Graf en a profité pour balayer les rumeurs de retraite. «Si l’histoire doit servir d’exemple, alors je suis dans une position parfaite pour rejouer mon meilleur tennis. À chaque fois que les événements ont paru travailler contre moi, cela a toujours coïncidé avec le moment où j’ai le plus brillé ».
Si tout se passe bien, il pourrait retrouver en demi-finale Andy Roddick, qui a signé dimanche un beau succès à Memphis avant peut-être de disputer une finale contre Lleyton Hewitt, de retour lui aussi cette semaine. Prometteur.