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Le scandale des matches arrangés refait surface

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Ces auditions concernent des dirigeants déjà visés par le parquet de Naples  (sud), où les procureurs chargés du volet purement judiciaire de l’affaire ont  clos leur enquête en avril avec la mise en examen de 48 personnes, dont 21 sont  soupçonnées "d’association de malfaiteurs destinée à la fraude sportive".
La clôture du dossier a fait apparaître de nouvelles personnes impliquées et de nouveaux matches suspectés d’avoir été arrangés lors de la saison 2004-05, conduisant la justice sportive à rouvrir le dossier.
Les enquêteurs de la FIGC ont notamment entendu jeudi matin deux proches de  l’ancien directeur général de la Juve Luciano Moggi, Francesco Ceravolo et  Giancarlo Bertolini. Ce dernier est soupçonné d’avoir procuré à Moggi les puces  des téléphones portables qui lui permettaient d’entretenir des contacts secrets  avec des arbitres impliqués dans le scandale.
La justice sportive a aussi prévu d’interroger l’ancien directeur sportif du club de Messine (1re division), Mariano Fabiani.
Celui-ci a été récemment mis en cause par le parquet de Naples, qui le soupçonne d’avoir joué un rôle  actif pour arranger des matches. Si la justice sportive devait reconnaître l’implication de M. Fabiani, le  club de Messine pourrait être la sixième équipe sanctionnée dans cette affaire,  après la Juve, la Fiorentina, la Lazio Rome, l’AC Milan et la Reggina.
Enfin, les enquêteurs de la FIGC ont déjà entendu mardi un ancien  responsable de la Juve, Maurizio Capobianco, qui a fait de nouvelles  révélations la semaine passée dans une interview à La Repubblica.
Dans son interview, M. Capobianco, qui a travaillé de 1984 à 2005 au sein  du club turinois, déclare qu’il a eu connaissance «d’au moins quatre cas dans  lesquels la Juventus a fait parvenir des biens d’une valeur considérable à deux  arbitres italiens, à un représentant de la FIGC et à un représentant de la  Covisoc», l’organisme de contrôle financier des clubs de football.
Selon M. Capobianco, ces faits remontent à 1995 et concernent des biens d’une valeur de "20-25 millions de vieilles lires" (entre environ 10.300 et  12.900 euros) qui passaient dans les mains de plusieurs sociétés-écrans avant  d’être remis aux arbitres et aux autres responsables.

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