Disqualifié de la Ligue des Champions d’Afrique en demi-finale
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Jamais une équipe battue 4-0 à l’aller n’est parvenue à renverser la vapeur. Et pourtant le Wydad était à un cheveu de réaliser cette prouesse samedi à Rabat en s’imposant 5-2 !
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Qui l’eût cru! Après avoir raté le coche en match aller en s’inclinant devant le club égyptien du Zamalek, le Wydad a frôlé l’exploit au bout d’un match ébouriffant. D’ailleurs, avant ce match retour comptant pour la demi-finale de la Ligue des Champions Afrique, le plus grand des optimistes ne s’attendait pas à un tel scénario. Jamais une équipe battue 4-0 à l’aller n’est parvenue à renverser la vapeur. Et pourtant le Wydad était à un cheveu de réaliser cette prouesse samedi à Rabat en s’imposant 5-2 !
D’entrée, l’atmosphère ambiante présageait d’une rencontre spectaculaire et disputée. Une donne qui ne tardera pas à se confirmer puisque les protégés du tandem Sébastien Desabre-Mohamed Souhail fraîchement débarqués aux commandes ont rapidement marqué par le Libérien Jebor (12e) et Haddad (18e), accomplissant la moitié du chemin. La motivation grandissait et le public nombreux doublait d’encouragement. Toutefois, le club cairote se met davantage à l’abri et douche les espoirs des Marocains en réduisant le score à la 36ème minute du jeu sur un contre. Mais il en fallait beaucoup plus pour décourager les Wydadis décidés à démentir les jugements concernant la piètre performance du match aller.
Juste avant le coup de sifflet de la première manche, le même Jebor revient à la charge et marque un troisième but qui nourrit à nouveau les chances.
Au retour des vestiaires, le Wydad manifestait acharnement sa rage de vaincre. Entré en jeu à la mi-temps, le très virevoltant Ounajem servait sans trop tarder Ondama pour le 4-1 (56e). Moins de dix minutes plus tard, Haddad, considéré comme l’homme du match, obtenait un penalty sur une frappe repoussée de la main. Ondama le transformait (64e) pour signer un doublé qui plaçait le Wydad à un but seulement d’un exploit inédit.
Mais les espoirs de tout un peuple de voir une équipe marocaine en finale vont s’ffondrer par Ohawuchi. Le joueur s’était malicieusement infiltré dans la surface de réparation et marqué le deuxième but devant un laxisme défensif rageant à seulement neuf minutes de la fin du temps réglementaire. Ce but a éteint la mèche qui alimentait les Rouges et a scellé le sort envoyant les Egyptiens en finale et disqualifiant les Marocains la tête haute après un match qu’on retiendra pour la postérité.
Le Zamalek tentera le mois prochain de remporter sa sixième Ligue des Champions face aux Mamelodi Sundowns, finalistes en 2001.