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Les Bleus contre le reste du monde

Quatre années sont passées depuis la victoire de l’équipe de France en finale de la coupe du Monde en 1998. l’exploit est loin d’être de l’histoire ancienne pour les Black-Blanc-Beur qui comptent rééditer l’exploit.
Les Français semblent encore plus forts qu’il y a quatre ans. Il n’y a qu’à se rappeler le titre européen de 2000, grâce auquel ils ont prouvé leur suprématie sur le plan offensif mais les Bleus savent qu’ils ne pourront plus compter sur l’effet de surprise qui avait contribué à leur succès. « En 1998, avant un match contre la France, les équipes consacraient une heure à étudier notre jeu à la vidéo.
Aujourd’hui, ils y passent au moins une semaine. Je suis certain que pour les Danois, que nous avons battus à deux reprises, cela fait deux mois qu’ils se préparent pour nous affronter», estime Youri Djorkaeff. Présent lors de ces deux rencontres, au Mondial 1998 (victoire 2-1 pour les Bleus) et à l’Euro 2000 (3-0), le «Snake» sait bien que les Danois auront à coeur de venger ces deux affronts le 11 juin prochain à Inchon, en Corée du Sud, lors du dernier match de poule des deux équipes. Tout comme les Danois, tous les adversaires auront un surcroît de motivation à l’heure d’affronter les Français qui, en tant que champions du monde et d’Europe, seront l’équipe à battre, estime Frank Leboeuf. «Tout le monde veut nous mettre sur l’échafaud pour nous couper la tête », dit-il. Cette menace, les Bleus l’ont déjà ressentie à plusieurs reprises l’an dernier, notamment lors de leurs trois défaites face à l’Espagne (2-1), l’Australie (1-0) et le Chili (2-1). Après ces trois revers, Bixente Lizarazu avait d’ailleurs souligné que la France devrait réapprendre à se faire respecter et appelait ses partenaires à retrouver les valeurs du combat.
Le sélectionneur Roger Lemerre, lui, faisait écho la semaine dernière à Claire-fontaine, en exhortant ses joueurs à effectuer un «effort de mémoire». «Nous devons faire un effort de mémoire pour savoir comment nous avons fait pour conquérir cette coupe du monde. Se souvenir de cela est un travail quotidien», disait-il alors. «Les autres équipes sont passées par les éliminatoires et elles ont déjà fait plus d’efforts que nous. Nous, nos efforts, nous les avons faits, il y a quatre ans, et ça fait loin.» Se remémorant l’aventure d’il y a quatre ans, Djorkaeff souligne que les Bleus avaient alors une capacité d’adaptation unique dont ne disposaient pas leurs adversaires. «En 1998, l’équipe de France a gagné la Coupe du monde car elle a été la seule équipe à être capable de changer deux ou trois fois de système de jeu au cours d’un match. Les autres équipes avaient besoin, elles, de disputer tout un match. Il y avait une intelligence de jeu et une intelligence tactique», explique-t-il. Et quand on lui demande si ce «French flair» est toujours présent, il répond sans sourciller : « Bien sûr».
C’est sans doute pour conserver cette capacité à surprendre l’adversaire en cours de match que Roger Lemerre a laissé entendre mardi qu’il pourrait renoncer à son sacro-saint 4-2-3-1 et rajouter un troisième milieu défensif, comme le faisait son prédécesseur Aimé Jacquet.

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