« Mes pieds et mes genoux sont enflés tant j’ai martelé la piste (à Paris) », a déclaré Montgomery à l’occasion d’une téléconférence organisée par la Fédération américaine (USATF) depuis Madrid. « Nous allons faire un test sur la piste mercredi et prendre une décision jeudi ». « J’aimerais bien aider l’équipe, mais je ne veux pas apparaître sur la piste et décevoir », a-t-il ajouté.
Montgomery est devenu l’homme le plus rapide de la planète en remportant le 100 m de la finale du Grand Prix, samedi à Paris, détrônant pour un centième son compatriote Maurice Greene. « Je sais que je peux courir plus vite encore. Je m’étais fixé un objectif à 9.75 cette saison et je pense que 9.69 ou 68 sont envisageables », a affirmé le partenaire d’entraînement de Marion Jones, confirmant par un « oui » que le duo était également lié dans la vie. Montgomery et Jones sont les chefs de file de l’équipe américaine à la Coupe du monde, réunissant des représentants des cinq continents.
Les Etats-Unis bénéficient d’une délégation distincte, tant chez les hommes que chez les femmes, en leur qualité de première puissance mondiale de l’athlétisme. L’Américain avait auparavant déclaré qu’il était capable de faire encore mieux qu’à Paris. « Oui, je crois que je peux battre de nouveau le record mondial du 100 m », a-t-il confié au quotidien sportif As à son arrivée à l’aéroport de Barajas avec sa compagne, la sprinteuse américaine Marion Jones. « Je ne connais pas la piste, mais l’on m’en a dit du bien et j’espère assurer un bon spectacle », a-t-il ajouté. Même sans Montgomery, les Etats-Unis bénéficient d’une délégation distincte, tant chez les hommes que chez les femmes, en leur qualité de première puissance mondiale de l’athlétisme.