L’analyse de l’échantillon B du Bahreïni d’origine marocaine Rachid Ramzi, le champion olympique du 1500 m dont un premier échantillon prélevé à Pékin a été déclaré positif, a été reportée au 18 juin, a-t-on appris lundi auprès de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). Selon l’IAAF, ce report a été demandé par l’athlète pour un problème de calendrier de l’expert qu’il avait mandaté pour assister à cette analyse, initialement prévue ce lundi, au laboratoire de Châtenay-Malabry, près de Paris. Le 19 février, un premier échantillon de Ramzi a été contrôlé positif à l’EPO Cera. Le double champion du monde du 800 m et du 1500 m en 2005, fait partie des six sportifs contrôlé positif à l’EPO Cera aux JO. Ramzi, athlète d’origine marocaine, était le premier médaillé bahreïnie de l’histoire des Jeux en athlétisme.
Si ce cas devait conduire à la disqualification de Ramzi, le titre reviendrait au Kenyan Asbel Kiprop, le Néo-Zélandais Nicholas Willis empochant l’argent. Le Français Mehdi Baala, quatrième de la course, monterait sur la troisième marche du podium. Durant les JO, quatre athlètes avaient déjà été contrôlés positifs, la Grecque Fani Halkia, championne olympique 2004 du 400 m haies, contrôlée en marge des Jeux, l’Ukrainienne Lyudmila Blonska, médaillée d’argent à l’heptathlon, et les Bélarusses, 2e et 3e du marteau Vadim Devyatovsky et Ivan Tikhan.