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Schumacher rejoint Fangio

Avant le Grand Prix de France, Michael Schumacher avait déclaré qu’il rêvait d’emporter sa cinquième couronne. Dimanche dernier, il a non seulement réalisé son rêve, mais a confirmé qu’il était le plus grand pilote de la F1.
Une victoire acquise dans la douleur puisque à quatre tours de la ligne d’arrivée, tout le monde pensait que l’Allemand devrait patienter encore pour espérer s’adjuger un autre titre mondial. Son rival, ce jour-là, n’était autre que Kimi Raikkonen.
C’était, d’ailleurs, lui qui a ouvert les débats. Mais, ce jour-là, la chance a souri au pilote allemand. Surpris par une flaque d’huile, Raikkonen perdait le contrôle de sa monoplace. Opportuniste, Schumacher profitait du cadeau que lui offrait le Finlandais pour prendre les devants et filer vers sa 61e victoire et son cinquième titre de champion du Monde, au grand bonheur du directeur technique de la Scuderia Ferrari, Ross Brawn.
Ce dernier, qui était pour beaucoup dans le succès du pilote allemand, n’a pas pu cacher sa grande joie de voir l’Allemand remporter son cinquième titre : « Michael est le plus grand pilote de F1.
Les gens tentent de faire des comparaisons, mais je ne vois pas de comparaisons possibles car parmi les pilotes de l’ère moderne il n’y a personne qui soit capable de rivaliser avec lui. Je ne trouve pas mes mots pour exprimer ce que je ressens. C’est incroyable», confiait-il. Et d’ajouter «Pour ce qui est de ce Grand Prix de France, ce fut une course avec des hauts et des bas. Nous ne voulions pas penser au championnat, mais c’était évidemment difficile. C’est une expérience merveilleuse de voir Michael réaliser une fabuleuse course», concluait Brawn.
En remportant le Grand prix de France, le cinquième, Schumacher a, non seulement, rejoint la cour des grands, mais a permis, aussi, à l’invincible Ferrari de célébrer un autre titre à six courses de la fin de saison. Seul fait qui a gâché la fête : en Grande-Bretagne, l’événement n’a pas fait les Unes de la presse locale. Celles-ci ont été consacrées au Sud-Africain Ernie Els, vainqueur de l’Open britannique de golf, et au footballeur Rio Ferdinand, transféré de Leeds à Manchester United. «Sur le même pied que Fangio », a titré le Guardian. En pages intérieures, Richard Williams, auteur d’un livre sur Enzo Ferrari, écrit que «Schumacher s’est installé à côté de Fangio», parce qu’il a réussi à «atteindre un niveau de domination de son sport jamais vu depuis l’apogée du champion argentin ». Le champion allemand, que l’on surnomme «machine à courir», a vécu l’exploit d’égaler le record de l’Argentin Fangio avec beaucoup d’émotion.
Lors de la conférence de presse, Schumacher n’a pas pu retenir ses larmes, après avoir remercié toute l’équipe Ferrari. «Merci est un mot bien trop petit par rapport à tout ce que je dois à cette équipe. Je vous aime et je vous admire tous», a-t-il dit. Mais, il faut dire aussi que, ce jour-là, le destin était du côté de Schumi, comme souvent dans sa carrière.

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