Le Belge Michel D’Hooge, membre du comité exécutif et président de la commission médicale de la Fédération internationale de football (FIFA), a assuré qu’«il n’y a pas de culture de dopage dans le football». «Je n’ose pas dire qu’il n’y a pas de dopage dans le football. Nous comptons 260 millions d’affiliés. Donc, il serait inadmissible de dire qu’il n’y en a aucun qui pourrait se doper. Mais, à mon avis, il n’y a pas de culture de dopage dans le football», a indiqué M. D’Hooge à la MAP, en marge d’une table ronde sur le dopage et le sport, organisée jeudi à Rabat. «La FIFA veut avoir un football sans dopage, car c’est un fléau qui va à l’encontre de l’éthique du sport, de l’intégrité de nos compétitions et de la santé de nos athlètes», a affirmé M.D’Hooge, également président d’honneur de l’Union belge de football et président du FC Bruges. Afin d’atteindre cet objectif, «nous effectuons annuellement entre 30.000 et 35.000 contrôles antidopage sur un total de 150.000 effectués dans le monde, soit le majorité des contrôles au niveau international», a-t-il fait observer, ajoutant que les résultats sont «excellents», à savoir «un pourcentage positif en dessous de 0,3 %». Afin de mettre en relief les efforts de la FIFA en matière de lutte contre ce fléau, M. D’Hooge a détaillé les mesures prises avant et durant la Coupe du monde 2010, prévue en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet) et visant à faire de cette grand-messe du football mondial un «événement sain».