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Tendance : Les sportifs participants, c’est aussi une affaire de familles

Aux Jeux de Pékin, les parents des champions, très présents dans les tribunes ou dans les médias, font aussi partie du spectacle. Dans les gradins, ils s’enthousiasment, trépignent, pleurent, comme la maman du Sud-Coréen Park Tae-hwan, champion olympique du 400 m nage libre dimanche. Et, quelquefois, reçoivent des fleurs de leurs progénitures, au grand bonheur des caméras, qui ne les lâchent pas. Lundi, le nageur américain Michael Phelps a de nouveau ébloui, lors du relais 4X100 m libre, sous les yeux de sa mère, Deborah. Une femme pétillante proche de la soixantaine, maquillée, cheveux courts frisés, qui excelle dans la promotion de son fils et que les journalistes appellent déjà de son petit nom, «Debbie», comme une vieille connaissance. «Ah mon Dieu, ah mon Dieu, ça a été une course phénoménale, il a été phénoménal!», s’est-elle exclamé lors d’une rencontre avec la presse organisée par l’équipementier de Michael Phelps. À 57 ans, cette proviseure d’un collège de Baltimore (Etats-Unis) dans la vie réelle ne se lasse pas de répondre aux mêmes questions de dizaines de journalistes venus spécialement pour elle. «Qu’est-ce qu’il vous a dit après la course?», lui demande-t-on. «Je t’aime Maman», répond Mme Phelps, toute pimpante dans un blouson blanc de l’équipementier. «Je suis sûrement la plus nerveuse (des deux), car je suis sa maman et une maman est toujours nerveuse», assène-t-elle à une foule de journalistes qui boivent ses paroles, ajoutant: «Avant les jeux, je n’arrivais pas à me calmer». Première «groupie» «Je l’aime de plus en plus», lance-t-elle, première «groupie» de son fiston qui vise à battre le record absolu du nombre de médailles d’or dans les mêmes jeux Olympiques (7), détenu par son compatriote Mark Spitz depuis 1972. Pour les premiers Jeux organisés par la Chine, les parents les plus sollicités sont sûrement ceux des espoirs de médailles chinoises. Les médias nationaux envoient une flopée de journalistes dans les provinces d’où sont originaires les sportifs pour suivre, en leur compagnie, les épreuves. Leurs interviews passent en boucle à la télévision. On a pu voir dimanche la maman en pleurs de Guo Wenjun, médaille d’or de l’épreuve de tir au pistolet à 10 mètres dames. «Je ne sais pas quoi dire, en fait je suis trop émue, trop contente», a-t-elle lancé. «Ce qui m’émeut c’est l’honneur qu’elle apporte au pays et au peuple», a ajouté la maman patriote. Certains athlètes aiment à s’entourer de leurs familles, car c’est un élément réconfortant. Le champion du monde du 100 m Tyson Gay est venu dans la capitale chinoise avec tout le clan familial, sa mère, son beau-père, sa fille, sa nièce et ses frères et soeurs.

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