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Tour de france : Virenque superstar

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Richad Virenque a troqué le maillot à pois rouge qu’il a l’habitude d’endosser pour un autre tout en jaune, celui du leader du Tour de France. Samedi à Morzine, le Français a remporté la septième étape de la compétition au terme d’une grande échappée digne de son histoire. Virenque a rallié l’arrivée de cette première étape de montagne, la plus longue du Tour (230,5 km), avec près de deux minutes et demies d’avance sur l’Allemand Rolf Aldag. Un autre Français, Sylvain Chavanel a pris la troisième place à près de quatre minutes, en avant-garde du groupe des favoris parmi lesquels l’Américain Lance Armstrong, l’Allemand Jan Ullrich et l’Espagnol Joseba Beloki. Virenque, plusieurs fois meilleur grimpeur de la prestigieuse compétition cycliste, a mené son offensive dès le premier col, soit à plus de 180 kilomètres de l’arrivée. Le plus populaire des coureurs français a donc retrouvé le maillot jaune, onze ans après l’avoir porté pendant une journée lors de sa première participation au Tour en 1992, réussissant par la même à effacer cette tâche noire qu’a été sa suspension de 2001 due à l’affaire Festina. Malgré l’accueil que le public et la presse ont réservé à cette victoire, le Français garde la tête froide. Il sait que la victoire finale lui est interdite vu les deux petites minutes et 37 secondes qui le séparent au classement général de l’Américain Lance Armstrong, quadruple vainqueur du Tour et grand favori de cette édition du centenaire. C’est que le Provençal, âgé de 33 ans, a d’autres projets en tête. Il vise plutôt le maillot à pois rouges, celui qu’il a l’habitude d’endosser. Pour sa part, l’Américain n’a nullement été impressionné par l’offensive de Richard Virenque. Samedi, à l’issue de cette première étape de montagne, Lance Armstrong se disait plutôt satisfait de son parcours jusqu’à présent. «Pour moi, le Tour a débuté aujourd’hui. Dans la première semaine, on ne court pas pour gagner mais pour ne pas perdre. Maintenant, l’heure est venue d’essayer de gagner, ce qui est toujours le moment que je préfère », a-t-il déclaré. Dimanche, les coureurs devaient s’attaquer au majestueux Galibier, sommet d’une altitude de 2645 mètres. Cette ascension est entrée dans l’histoire de la Grande Boucle depuis la victoire de Fausto Coppi (1952). Souvent favorable aux Néerlandais, elle est devenue une spécialité italienne dans la dernière décennie. Mais, à Marco Pantani (1995, 1997) et Giuseppe Guerini (1999), a succédé Lance Armstrong, impérial voici deux ans. Si cette première semaine de compétition n’était qu’un « hors-d’oeuvre» pour ce dernier, cette ascension alpestre, qui s’annonce des plus difficile, devrait constituer le plat de résistance.

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