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Triathlonienne et avocate

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Elle est l’une des rares femmes marocaines à pratiquer un sport, dominé essentiellement par les hommes, le triathlon. Nawal Sayouti, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a embrassé ce sport un peu sur le tard et par hasard. «Auparavant, je faisais uniquement de l’athlétisme. Quand j’ai eu des discussions avec des amis, je me suis dit pourquoi pas le triathlon, surtout que j’avais cet avantage d’être une athlète. J’ai tenté ma chance et ça a marché. Depuis je ne l’ai pas lâché», a confié Sayouti, âgée aujourd’hui de 28 ans.
Hasard qui lui a permis de devenir, quelques années plus tard, l’une des rares spécialistes de l’épreuve au Maroc. Sa première participation remonte au triathlon d’El Jadida en 2000. La même année, Sayouti décrochera la troisième place lors de la deuxième édition du triathlon d’Essaouira. Un an après et dans la même ville, elle arrachera la plus haute marche du podium, après avoir parcouru 42 km de vélo, 1600 m de nage et 10 km de course. «C’était dur pour moi, mais grâce à l’expérience que j’ai acquise durant les premières éditions, j’ai réussi à remporter cette épreuve», a tenu à faire remarquer cette dernière. Sayouti a également pris part au triathlon d’Agadir en 2003, mais n’a pas pu atteindre la ligne d’arrivée en raison d’un problème technique au niveau de son vélo.
Ces dernières années et faute de compétitions de triathlon, Sayouti s’entraîne régulièrement et participe à des compétitions de course sur route, comme le dernier semi-marathon de Marrakech, où elle a bouclé la distance parmi les dix premières de sa catégorie. «Si, aujourd’hui, il n’y a pas de compétitions de triathlon, c’est tout simplement parce qu’il n’y a pas une fédération», a fait savoir cette jeune triathlonienne, qui envisage de participer à la deuxième édition du triathlon d’Agadir, prévue cette année. «Je veux aller plus loin, comme par exemple, prendre part à des compétitions à l’étranger, mais j’ai toujours le même problème, le sponsoring», a confié celle-ci. Championne du Maroc dans la catégorie des minimes et des cadets sur le 600 et 1000 m, entre 1990 et 1996, Sayouti, comme la plupart de ses semblables, a fait ses débuts dans l’athlétisme grâce au sport scolaire.
Elle avait à l’époque 14 ans. Bonne athlète, elle a été sollicitée par la direction technique pour rejoindre l’institut national d’athlétisme de Rabat en 1996. Proposition rejetée, car la jeune athlète avait, outre le sport, des ambitions professionnelles. «On m’a dit de laisser tomber les études. Chose que j’ai refusée», a confié cette dernière, qui en conciliant entre sport et études, a fini par décrocher son diplôme d’avocate.

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