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Un mini-Mondial très contesté

Le Brésil, champion du monde, la France, championne d’Europe, le Cameroun (Afrique), le Japon (Asie), la Nouvelle-Zélande (Océanie), la Colombie (Amérique du Sud), les Etats-Unis (Concacaf) et la Turquie en raison de sa troisième place au Mondial (l’Allemagne ayant décliné l’invitation). Un tableau des plus alléchant pour cette Coupe des Confédérations qui débute ce mercredi jusqu’au 29 juin. Ce mini-mondial de onze jours et dont les débats auront lieu à Saint-Denis, Lyon et Saint-Etienne, est l’occasion pour le pays hôte de défendre son titre, surtout après l’humiliation de l’été dernier en Corée du Sud et au Japon. Les Français ne seront sérieusement inquiétés dans le groupe A que par les Japonais, entraînés par le Brésilien Zico. La mission ne sera pas aussi facile pour les Brésiliens, qui ont hérité d’un groupe B particulièrement relevé. La Turquie, notamment, est en quête d’une revanche contre la Seleçao après ses deux défaites lors du Mondial 2002 dont celle, décisive, en demi-finale.
Mais cette compétition a été quelque peu dévaluée par les absences de plusieurs grands noms du football mondial. Ainsi, des stars comme les tricolores Zineddine Zidane et Patrick Vieira ou les champions du monde Ronaldo, Rivaldo et Roberto Carlos ne seront pas présentes à ce mini-mondial, en ce, en raison de leur calendrier déjà bien chargé.
La Liga, où évolue la plupart de ces joueurs, ne se termine que le 22 juin soit en même temps que la première phase de ce tournoi.
Le programme est également contraignant pour certains internationaux français ou brésiliens, évoluant en championnat français et qui n’ont bénéficié que d’une dizaine de jours de repos après la finale de la Coupe de France le 31 mai avant de rejoindre leurs sélections nationales. Il s’agit notamment des Auxerrois Cissé, Mexès, Boumsong et Kapo et du Parisien Ronaldinho.
La programmation de cette coupe n’est pas pour remédier à cet état de fatigue puisqu’au premier tour, des matches sont prévus tous les deux jours.
Un tournoi exigeant et contraignant qui ne plaît guère aux grands clubs européens. Si cette coupe organisée par la Fédération internationale (FIFA), offre l’occasion à des petites nations (Nouvelle-Zélande, Colombie) de faire leurs gammes contre des grosses pointures de la planète football, elle n’en demeure pas moins superficielle pour les clubs. «Nous sommes opposés à cette compétition. Nous essayons d’être conciliants, constructifs, de trouver une solution. Or, on réduit les compétitions partout, sauf en ce qui concerne les équipes nationales», souligne Thomas Kurth, le directeur général du G14, le groupement rassemblant 18 des plus puissants clubs du Vieux continent.

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