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Fernando Hierro sélectionneur en urgence

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Alors que son arrivée à la tête du Real Madrid, en lieu et place de Zinédine Zidane, a été officialisée mardi, Julen Lopetegui n’est plus le sélectionneur de l’équipe d’Espagne. C’est Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole, qui a annoncé la décision mercredi.

Quelques heures seulement après  le coup de tonnerre du limogeage de Lopetegui, ladite fédération a nommé Fernando Hierro en tant que nouvel entraîneur.

Elle n’aurait visiblement pas digéré le fait de ne pas être au courant des négociations entre Lopetegui et le Real Madrid, comme l’a évoqué Rubiales en conférence de presse et dans des propos relayés par L’Equipe : «Je ne me sens pas trahi. Julen Lopetegui a réalisé un travail impeccable. Le Real Madrid cherchait un entraîneur et cherchait le meilleur. La sélection est l’équipe de tous les Espagnols, et le sélectionneur travaille pour la Fédération. Il ne peut pas faire les choses de cette manière et m’avertir si tard. La Fédération espagnole ne peut pas être mise au courant cinq minutes avant la sortie d’un communiqué». Et d’expliquer laconiquement : «La sélection appartient à tous les Espagnols. C’est une décision que nous avons dû prendre en fonction de cette manière de faire et en fonction de certaines valeurs», ajoutant que le nom du remplaçant serait annoncé sous peu «en touchant le moins possible» l’encadrement actuel.

Une nouvelle qui plonge la Roja dans la crise à deux jours de son entrée en lice contre le Portugal au Mondial-2018.

Le technicien basque avait l’ambition de ressusciter l’âge d’or de la Roja, lorsqu’elle avait remporté un triplé historique : Euro 2008, Coupe du monde 2010 et Euro 2012, sous la direction de Vicente del Bosque.

Cependant, peu de protagonistes de cette période dorée figurent dans la liste des 23 convoqués (Sergio Ramos, Gérard Piqué, Jordi Alba, Andrés Iniesta, Sergio Busquets, David Silva), et l’Espagne doit compter sur les jeunes talents, dont certains font leurs débuts comme internationaux.

La formule fait ses preuves jusqu’à présent. L’Espagne s’est qualifiée aisément à l’issue des éliminatoires de la Coupe du monde, en prenant la tête du groupe G avec neuf victoires et un match nul. Le bilan des matchs préparatoires pour le grand rendez-vous du foot a été plus mitigé. Le Onze espagnol, 8ème au classement de la Fifa, a suscité des doutes lors des matchs amicaux contre la Suisse (1-1) le 3 juin et contre la Tunisie (victoire 1-0) le 9 juin, même s’il a porté à 20 matchs sa série d’invincibilité, c’est-à-dire depuis que Lopetegui a pris les commandes.

Le grand dilemme reste le fameux «numéro 9», l’équipe d’Espagne jouant sans avant-centre attitré depuis 2012. Le poste est actuellement brigué par Diego Costa (Atlético Madrid), Iago Aspas (Celta Vigo) et Rodrigo Moreno (Valence CF), mais aucun n’a vraiment convaincu et la solution devant le but adverse se fait souvent sans l’attaquant de pointe.

Le nouvel entraîneur a la connaissance du vestiaire et ressemble à une solution de continuité pour l’équipe espagnole. C’est ce qui a forcément motivé le choix de la fédération espagnole.

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