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L’authentique, l’intrus et le nègre: Dans la presse, on ne sait plus qui écrit quoi et pour le compte de qui…

© D.R

Que notre institution ait un actionnaire de référence en la personne d’un grand industriel et investisseur du pays n’est pas une tare mais une fierté.

Il faut croire que la fièvre qui secoue actuellement la sphère politique est contagieuse puisqu’elle semble toucher d’autres cercles comme celui des médias à commencer par la presse écrite et son pendant digital. Certains supports, que nous appellerons par abus de langage et à notre corps défendant des « confrères», sous l’effet de cette fièvre en viennent à oublier les bases même du métier.

Le site Alyaoum24 de notre «confrère» Taoufik Bouaachrine semble avoir trouvé dans notre quotidien Aujourd’hui Le Maroc sa cible préférée du moment, à défaut de pouvoir donner à ses lecteurs de la vraie matière journalistique basée sur l’information et rien que l’information. Ce faisant, Alyaoum24 et probablement aussi Akhbar Al Yaoum semblent avoir inventé un nouveau type de journalisme à la tâche produisant du contenu au kilomètre et surtout sur commande. Il faut dire que c’est bien plus facile que de devoir aller chercher l’information, la traiter et l’analyser selon les règles de l’art.

Mais ce n’est pas tout. Car, pour livrer sa commande, notre «confrère» en a profité au passage pour s’attaquer à d’autres journalistes, ceux d’Aujourd’hui Le Maroc qui, n’en déplaise à M. Bouaachrine et ses commanditaires, croient encore dans les valeurs et la noblesse de leur métier.
Que notre institution ait un actionnaire de référence en la personne d’un grand industriel et investisseur du pays n’est pas une tare mais une fierté. D’autant plus que la qualité de cet actionnaire fait qu’il n’intervient jamais ni dans notre ligne ni dans le contenu.

En faisant le raccourci trop hasardeux nous réduisant au statut de porte-parole d’un actionnaire, le «confrère» Bouaachrine trahit lui-même son propre référentiel selon lequel il aborde notre métier. Pour autant, on rappellera au passage que Aujourd’hui Le Maroc, une institution bien plus ancienne que Akhbar Al Yaoum, a au moins le mérite d’afficher publiquement et en toute transparence ses chiffres et l’identité de ses actionnaires. L’information est de notoriété publique. En revanche, M. Bouaachrine peut-il faire preuve de courage et de transparence en dévoilant à ses lecteurs qui sont ses vrais actionnaires ?

En entreprise de presse qui se respecte, à Aujourd’hui Le Maroc la rédaction est constituée de journalistes professionnels qui se réveillent tous les matins pour accomplir avec sérieux et engagement leur mission première : informer le lecteur en toute neutralité et surtout en respectant les règles d’éthique les plus basiques.
C’est dans ce seul état d’esprit qu’Aujourd’hui Le Maroc a simplement relayé un débat qui s’est déroulé au Parlement au sujet de la politique industrielle et le pacte d’accélération. Si les responsables du site Alyaoum24 avaient pris la peine de consulter tout ce qui a été publié par Aujourd’hui Le Maroc sur ce sujet, ils comprendraient vite notre conviction qu’il s’agit là d’une stratégie réussie qui a donné ses fruits et qui est vitale pour l’avenir du Maroc. C’est en partant de ces convictions que nous avons aussi appelé à la nécessité que tous les acteurs travaillent ensemble en harmonie pour faire réussir au Maroc son pari industriel.

Quand notre confrère du site Alyaoum24 travestit la réalité en parlant d’attaque contre Moulay Hafid Elalamy, cela ne nous étonne guère venant d’un support dont le premier responsable a une conception du journalisme très primaire et insultante pour les vrais professionnels de l’information.

 

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