Dans sa stratégie pour fonder un Etat Islamique au Maroc, apprend-on de l’ordonnance de renvoie de juge d’instruction, le Français Antoine Richard, impliqué dans les attentats du 16 mai, a choisi une forêt qui se situe entre deux montagnes et éloignée de 15 km de la ville de Chefchaouen pour constituer une base d’arrière et un front pouvant perpétrer des attaques contre les forces de la sûreté marocaines, notamment celles de police et de gendarme qui veillent sur les barrages routières, ainsi que sur des casernes militaires afin d’avoir les armes nécessaires pour animer une gérrilla.