La Fédération interprofessionnelle du secteur Avicole a finalement été reçue par le premier ministre le 22 janvier 2004. Miné par une longue crise et un renchérissement du mais, composant principal des aliments de volaille pour 60 à 70%, le secteur traverse une véritable crise. Cette denrée a augmenté a augmenté de 30% en une année. Dans leurs revendications, les aviculteurs souhaitaient en premier lieu la réduction de 2,5% du droit d’importation appliqué sur le mais. La Primature n’a ni approuvé ni rejeté. Le premier ministre a promis des réformes visant la structuration et la compétitivité du secteur dans le cadre d’un programme global concerté. Des assurances qui ont, certes désamorcé pour un temps la crise mais qui dans le fond n’apportent rien de nouveau par rapport à la problématique de la hausse des coûts de production.