Certains médias espagnols semblent rester sourds aux protestations de Taïeb Fassi Fihri. Des reproches qui sont restées lettre morte puisque ces mêmes organes ont récidivé. Cette fois-ci, c’est au tour du ministère de la Communication de pointer du doigt le traitement biaisé de l’actualité marocaine fait par ces médias. Le département de Khalid Naciri n’a pas caché hier son «étonnement». Et ce, en apprenant des informations rapportées par certains médias espagnols au sujet des altercations survenues en marge de la séance, tenue le 5 novembre, à la chambre pénale près la Cour d’appel à Casablanca pour examiner l’affaire du dénommé groupe Tamek. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération avait déploré, mercredi 3 novembre, la façon avec laquelle certains médias ibériques traitent tout ce qui se rapport au Maroc et à son Sahara, préférant «distorde» la réalité et «envenimer» les relations entre les deux pays, lors d’une déclaration faite à Madrid en compagnie de son homologue espagnole.