L’Algérie marche à reculons. C’est bizarre, comment ce pays continue à évoluer dans le sens contraire de l’histoire. Son gouvernement vient d’adopter un texte de loi obligeant les entreprises étrangères, voulant investir en Algérie, à avoir un associé algérien à hauteur de 51% (voir page 5). On dirait que Abdelaziz Bouteflika continue à vouloir vivre dans les années 1970. Outre la politique étrangère qu’il mène en toute contradiction avec l’évolution du monde entier, le président de la république algérienne continue à refermer les petites et rares ouvertures économiques opérées dans son pays. «Les généraux sont en train d’entrer les foins», affirme un spécialiste des questions algériennes avant d’ajouter : «ils savent qu’ils sont assis sur un baril de poudre qui, tôt ou tard, va exploser et ils veulent siphonner le maximum d’argent avant de partir. C’est pour cela qu’ils maintiennent Bouteflika au pouvoir».