Une délégation d’associations des droits de l’Homme basées à l’étranger a exposé mardi au ministre de la Justice, Mohamed Bouzoubaâ, les problèmes rencontrés par d’anciens exilés au niveau des postes frontières. Cette délégation a exposé à M. Bouzoubaâ « certains problèmes que rencontrent certains citoyens anciens exilés, ayant bénéficié de la grâce royale totale de 1994, au niveau des postes frontières, en raison de la non-annulation du mandat de recherche lancé à leur encontre », indique un communiqué du ministère de la Justice. Elle a également demandé au ministre « d’intervenir en vue de règler cette situation et de délivrer aux personnes ayant bénéficié de la grâce royale des attestations » à ce sujet, ajoute le communiqué. Cette délégation comprend des représentants des associations marocaines de défense des droits de l’Homme, basées aux Pays-Bas et en Belgique, ainsi que de représentants de la section de l’Instance Equité et Réconciliation (IER) en France, de l’association des proches et amis des personnes ayant fait l’objet d’enlèvements, de l’association de défense des droits de l’Homme au Maroc et de la Fondation Ben Barka.
A cet égard, le ministre a indiqué que les autorités judiciaires sont également « prêtes à délivrer des attestations de grâce royale aux personnes qui en font la demande et qui répondent aux critères définis par le mémorandum du CCDH ».