Le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, en visite les 9 et 10 avril à Alger, n’a pas réussi à convaincre les autorités algériennes de signer un traité d’amitié, estime mardi la presse algérienne.
"Douste-Blazy échoue", titre El Watan, "Mort annoncée du traité d’amitié", écrit Liberté, "Le traité d’amitié n’est pas pour demain", selon Le Quotidien d’Oran, "Pas d’amitié avec la France sans demande de pardon", titre El Khabar, "Les conditions ne sont pas réunies pour la signature d’un traité d’amitié avec la France", selon Al-Fadjr. Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français, le chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Bedjaoui, a estimé lundi que la polémique sur la loi du 23 février avait "montré que l’opinion publique française n’était peut être pas prête" à un traité d’amitié. Selon Le Quotidien d’Oran, "la polémique soulevée par la loi du 23 février 2005 a, à l’évidence, convaincu les autorités autant françaises qu’algériennes, qu’un traité d’amitié entre les deux nations est prématuré dans l’immédiat". Pour L’Expression, "tant que certaines mesures ne seront pas prises par le partenaire français (…) on peut dire que le traité d’amitié ne fait plus partie de l’avenir prévisible des relations entre les deux pays".