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Égypte : « Kefaya » poursuit son combat

Le procureur général égyptien, Maher Abdel Wahed, a affirmé, le mardi 31 mai, qu’il demanderait des comptes aux personnes responsables des brutalités commises durant le référendum constitutionnel du 25 mai.
M. Abdel Wahed a publié un communiqué à cet effet, après avoir reçu le président du Syndicat des journalistes, Galal Aref et une délégation du Conseil du syndicat.
"Toutes les plaintes soumises au bureau du procureur général font l’objet d’une enquête et le parquet général prendra toutes les mesures légales pour établir les faits et demander des comptes à toute personne qui aurait une part de responsabilité dans ces mauvais traitements", écrit-il.
"Nous avons présenté au procureur général une plainte énumérant tous les horribles abus commis contre les journalistes le jour du référendum, ainsi que contre des citoyens et des citoyennes, notamment les harcèlements sexuels", a déclaré le journaliste Gamal Fahmy, membre du Conseil, présent à la rencontre. "Nous avons demandé à M. Abdel Wahed une enquête sérieuse et le jugement des responsables de ces agressions quels que soient leurs postes. Nous avons aussi demandé la participation d’un service de sécurité fiable surtout que plusieurs victimes ont affirmé avoir été attaquées par des gangs de partisans du Parti national démocrate (PND, au pouvoir) qui ont agi en coordination totale avec les officiers de la police", a-t-il ajouté.
"Le procureur général s’est engagé à traiter sérieusement toutes les plaintes", a souligné M. Fahmy.
L’Ordre des avocats a déposé lundi une plainte similaire au procureur général. Le Syndicat des journalistes avait demandé samedi le limogeage du ministre de l’Intérieur, Habib Al-Adli.
De son côté, l’Organisation égyptienne des droits de l’Homme (OEDH) a appelé dans un communiqué à "poursuivre les responsables des agressions contre les citoyens et citoyennes lors des manifestations pacifiques le jour du référendum constitutionnel".
L’OEDH demande à M. Abdel Wahed de "publier les résultats des enquêtes en toute transparence".
Un sit-in est prévu mercredi au Syndicat des journalistes. Des femmes activistes ont appelé à porter des vêtements noirs et un ruban blanc en signe de protestation contre les agressions.
Des manifestantes, qui protestaient contre la tenue du référendum, et plusieurs femmes journalistes couvrant l’évènement ont été harcelées sexuellement. Plusieurs membres de l’opposition ont été roués de coups par des agents de sécurité en civil et des partisans du PND.

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