Une réunion consacrée à l’examen de problèmes rencontrés par d’anciens exilés au niveau des postes frontières à l’entrée ou à la sortie du Maroc a été tenue, mardi à Rabat, entre une délégation du ministère de l’Intérieur présidée par Mohamed Yassine Mansouri, wali, directeur général des Affaires intérieures et des représentants d’associations des droits de l’Homme basées à l’étranger, dans le cadre de l’action de l’Instance Equité et Réconciliation (IER).
Moubarak Bouderka, membre de l’IER, a déclaré à l’issue de cette réunion que le ministère de l’Intérieur a exprimé son entière disposition à « mettre fin définitivement à ces abus, afin que d’anciens exilés et détenus politiques ne fassent plus l’objet de harcèlements au niveau des postes frontières et puissent transiter sans entraves comme les autres citoyens ».
« Il s’agit d’un témoignage supplémentaire auquel nous avons assisté en présence de représentants d’associations des droits de l’Homme, établies aux Pays-Bas, en France et en Belgique, qui ont été invités par l’IER pour participer à cette réunion et faire des suggestions à ce sujet », a-t-il ajouté.