Guerbouzi avait introduit, depuis plusieurs années, une demande auprès des autorités marocaines pour être déchu de sa nationalité. Demande qui n’a encore pas été traitée et qui se trouve toujours au ministère de la Justice, nous apprend une source sûre qui explique la chose par le temps que prend ce genre de procédures. Parti en Grande-Bretagne depuis 1974, Guerbouzi n’a jamais remis les pieds au Maroc. Au moment de demander son extradition, après le 16 mai, les autorités marocaines se sont toujours vues opposer un argument de taille par Londres : Guerbouzi est britannique. Le nom de ce dernier a été cité après les derniers attentats à Londres. En décembre 2003, la Cour d’appel de Rabat l’avait condamné, par contumace, à 20 ans de prison ferme.