La justice n’aurait jamais pu prendre le risque de poursuivre une personnalité comme Afilal s’il n’était pas question de faits d’une extrême gravité. Cette déclaration a été recueillie par ALM auprès d’une source judiciaire qui réagissait à la lettre qu’Afilal a adressée au comité exécutif de l’Istiqlal et à celle envoyée par Abdelhamid Aouad aux présidents des deux chambres du Parlement. L’une et l’autre parlent de violations du texte de la Constitution et notamment l’alinéa 3 de l’article 33. Selon cette source, Afilal a été accusé et placé sous contrôle judiciaire le 7 octobre dernier. Autrement dit, cela est intervenu en dehors de la session parlementaire conformément à la Constitution alors qu’il n’y a pas eu application de l’article 39 relatif à l’arrestation des parlementaires.