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La Marche Verte : une épopée nationale

La glorieuse Marche verte, création du génie de feu SM Hassan II, que Dieu l’ait en Sa Sainte miséricorde, constitue, à juste titre, l’une des étapes les plus marquantes de l’épopée de l’indépendance et du processus de parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume, indique le Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération dans un communiqué.
En ce même jour de 1975, des foules de bénévoles, toutes catégories sociales confondues, venant de tout le Maroc, sont parties, en toute assiduité et sérénité, à destination des provinces du Sud en vue de les libérer des mains de l’occupation espagnole, munis de la force de la foi et d’un modèle style civilisateur pacifiste unique en son genre qui a montré au monde entier la ferme volonté des Marocains à récupérer leur droit spolié et leur génie de mettre fin à l’existence coloniale avec la cohésion, la volonté et la sagesse.
Munie du drapeau national et du Saint Coran et forte de l’attachement aux vertus et valeurs pacifiques pour la récupération et la défense des droits, la Marche verte a pu ainsi réaliser ses objectifs en brisant les frontières artificielles entre les fils d’une même patrie. Preuves à l’appui, la Marche verte a montré au monde entier la symbiose du génie d’un Roi militant, d’un peuple valeureux et de la détermination de l’ensemble des Marocains à parachever l’indépendance et l’unité territoriale du Royaume, leur seule arme dans ce combat étant la justesse de leur cause et leur mobilisation pour la défense de leur patrie et des constantes religieuses et nationales sacrées, tout en veillant en toute fermeté à réaliser leur unité que le colonisateur a tout fait pour lui porter atteinte, jusqu’à ce que le droit a été récupéré et les enfants de la même patrie ont pu se réunir.
Le Maroc a consenti le plus lourd des sacrifices dans la lutte contre le colonisateur qui a spolié le territoire national durant près d’un demi-siècle et divisé le pays en des zones de tutelle, réparties entre le protectorat français (dans le milieu du Maroc) et le protectorat espagnol (Nord et Sud du Royaume) alors que Tanger a été considérée zone internationale, ce qui a rendu plus difficile la mission de libération du territoire national, pour laquelle le Trône et le peuple ont consenti de grands sacrifices dans le cadre d’une lutte nationale acharnée, multiforme et de longue haleine.
En effet, la victoire a été réalisée par le retour d’exil du héros de la libération feu SM Mohammed V et la glorieuse famille royale, brandissant la banderole de la libération et de l’indépendance, le 16 novembre 1955, date dont le peuple marocain tout entier célèbre cette année le 50ème anniversaire.
La fin de l’ère du protectorat marque le début de l’épopée de la lutte pour l’édification d’un Maroc nouveau dont la libération du reste de son territoire de l’emprise de l’occupation figurait à la tête de ses priorités.
Dans ce cadre, l’armée de libération a été mobilisée en 1956 dans le sud du Royaume avec le ferme engagement de parachever l’indépendance de l’ensemble du territoire national.  Le processus de libération, entamé durant le règne de feu SM Mohammed V dans la symbiose entre le Trône et le peuple, s’est poursuivi sous le règne de feu SM Hassan II.  Le Maroc a ainsi continué son épopée de lutte et de résistance, et est parvenu à récupérer la province de Tarfaya en 1958, la ville de Sidi Ifni en 1969, un processus qui a été couronné par la grande Marche historique le 6 novembre 1975. Cette Marche témoigne de l’ingéniosité du Roi unificateur qui a réussi d’une manière civilisée et pacifique qui procédait de sa conviction du droit au recouvrement des provinces du Sud, à hisser, le 28 février 1976, le drapeau national dans le ciel de Laâyoune annonçant ainsi la fin de la présence coloniale dans le Sahara marocain.
Le 14 août 1979, le Maroc a récupéré la province de Oued Dahab, une importante étape dans le processus de l’épopée de la glorieuse Marche verte. Depuis le parachèvement de l’intégrité territoriale, les provinces du Sud ont connu une grande renaissance urbaine, la réalisation de grands projets d’infrastructure et d’un développement économique et social dans tous les domaines.

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