Des chioukhs, des notables, des élus et d’autres sensibilités de la tribu d’Ouled Dlim ont dénoncé vigoureusement la récente campagne d’arrestations, d’intimidations, des courses poursuites et de violations graves des droits de l’homme à laquelle procède le Polisario contre leurs frères dans les camps de Tindouf. Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une rencontre tenue dimanche soir à Dakhla, ils ont désavoué ces abus auxquels sont exposés leurs frères de la tribu d’Ouled Dlim et d’autres tribus sahraouies dans les camps de Tindouf, à la suite du soulèvement qu’ont connu samedi dernier ces camps en protestation contre les harcèlements et les détentions lors d’un festival tenu au début du mois courant à Tindouf. Ils ont fait porter la responsabilité de ces violations, commises au mépris des chartes internationales, au gouvernement algérien, appelant le secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité des Nations Unies, les organisations gouvernementales et non gouvernementales des droits de l’homme et la communauté internationale à intervenir d’urgence pour la protection des droits et des libertés des Sahraouis dans les camps de Tindouf, en territoire algérien.