Finalement, le conseil d’administration de la société Priap (propriétaire du Palais des Roses d’Agadir), qui devrait se tenir en Tunisie la semaine dernière, a tourné court. Motif : Azeddine Lakhouaja est revenu à la dernière minute sur sa décision de démissionner de ses fonctions au sein de cette société poussant l’insolence jusqu’à demander qu’on lui fasse cadeau de l’hôtel objet de litige. D’un autre côté, le président de Dallah Al Baraka a rencontré comme prévu les responsables marocains, à savoir le Premier ministre, le ministre de l’Économie et des Finances et son collègue du Tourisme. Au cours de ses entretiens, Cheikh Saleh Abdallah Kamel, qui par ailleurs a été rassuré sur le projet de Taghazout, a demandé à ses interlocuteurs de l’aider à se débarrasser de M. Lakhouaja qui refuse le marché qu’il lui a proposé dans sa lettre de fin octobre pour apurer à l’amiable les litiges financiers de l’hôtel d’Agadir. Cette nouvelle situation de blocage retarde le règlement du dossier de l’hôtel et du paiement des fournisseurs. Le cheikh n’a désormais de solution autre que de recourir à la justice pour faire partir son ex-partenaire devenu de plus en plus encombrant. C’est ce qu’il a d’ores et déjà fait puisqu’il s’est attaché les services de Me Hamid Andaloussi. Celui-ci va d’abord réclamer un audit des comptes de l’hôtel Palais des Roses. Une mission confiée à Price Waterhouse mais que M. Lakhouaja a rejetée. Par ailleurs, nous avons appris que Azeddine Lakhouaja n’en est pas à sa première opération d’escroquerie. Il a déjà sévi en Tunisie où il a reproduit le même coup d’Agadir à l’hôtel Palais des Roses International de Hammamat sud. Fournisseurs impayés, associés grugés…Le chantier est arrêté…