Les prélèvements fiscaux sur l’économie marocaine «handicapent sérieusement» le produit national avec un taux de 13 % contre 8 % dans les pays concurrents, a indiqué vendredi Hassan Chami, le président du patronat marocain (CGEM), dans un entretien au quotidien l’Indépendant. «Nous demandons à l’Etat de revoir sa politique fiscale pour que les prélèvements fiscaux soient au même niveau que ceux pratiqués par les économies concurrentes», a-t-il notamment déclaré. A titre d’exemple, explique-t-il, la facture présentée à un touriste visitant le Maroc comprend 20 taxes locales, et sur un salaire marocain de 5000 dirhams, l’Etat prélève 44% d’impôts. «Pour bien lutter contre le chômage, il faudrait, estime M. Chami, baisser les prélèvements sur les salaires pendant les trois ou quatre premières années de travail».