La presse du RNI (Rassemblement national des Indépendants) est dans une très mauvaise passe. Le conflit ouvert entre les journalistes du RNI et leur direction risque d’être porté devant les tribunaux. La crise couve depuis quelques années. Elle vient d’éclater cette fois-ci au grand jour. L’équipe des deux quotidiens Al Mitak et Al Maghrib se plaigne de ne pas percevoir leurs salaires régulièrement, de ne pas bénéficier des allocations de la CNSS et d’être privés des moyens de travail comme le fax et le téléphone. La direction, de son côté, accuse les journalistes de ne pas travailler assez et de faire des piges ailleurs. Il semblerait que le parti de Ahmed Osman a l’intention de liquider les deux titres déficitaires dont il voit de moins en moins l’utilité. Pour désamorcer la crise et connaître les revendications des journalistes, le SNPM a convoqué dans l’après-midi du mardi 7 janvier une réunion avec ces derniers.