L’état de santé de Cheikh Ali Belhaj, ancien numéro deux du FIS dissous, actuellement détenu à la prison civile d’El-Harrach, et en instance de jugement, s’est détérioré, indique le quotidien algérien «Al Akhbar», se référant à une déclaration de la famille du détenu.
Les enfants de Ali Belhaj, qui avait été arrêté durant l’été dernier à la suite d’une déclaration à la chaîne qatariote «Al-Jazira» sur les deux diplomates algériens enlevés en Irak, classée à Alger au chapitre d’apologie du crime, ont été empêchés de remettre à leur père les journaux, ajoute le journal. Ils inscrivent cette mesure au titre d’un isolement complet du détenu, une situation qui avait déjà suscité la protestation du prisonnier lui-même. Les enfants de Ali Belhaj jugent cette mesure abusive et demandent la levée de ces restrictions, estimant que leur père a le droit de lire les journaux et de suivre l’actualité nationale et internationale. Ils rappellent que cette mesure est intervenue après une rencontre entre la famille du détenu et le président de la Commission consultative pour la protection et la promotion des droits de l’Homme, qui leur a promis d’intervenir pour mettre un terme aux souffrances du détenu. La famille du détenu affirme que le cycle des tracasseries ne prend pas fin, au point que le gardien du détenu transcrit l’intégralité des propos échangés entre les enfants de Ali Belhaj et leur père, lors des visites familiales.