Onze moutons ont été dévorés récemment par une meute de chiens errants dans le cercle d’Amerzgane, province de Ouarzazate. Selon les éleveurs, les canidés, affamés et transis par la rigueur de l’hiver, auraient plongé dans un «état second» tel qu’ils auraient perdu cette image du chien symbole de fidélité. S’il est fidèle à l’homme, il ne l’est pas autant aux brebis.
D’ailleurs, le proverbe ne dit-il pas que, pour l’alouette, le chien perd son maître ? De sources proches de l’Office régional de mise en valeur agricole de Ouarzazate (ORMVAO), on indique que des battues ont permis, dernièrement, l’élimination de 514 chiens errants, alors qu’une vingtaine d’autres ont été vaccinés et cinq placés sous surveillance vétérinaire. Mieux, un technicien de l’office sera affecté essentiellement à l’assainissement du milieu canin. Autres lieux, autres moeurs. Des moeurs où cette fois-ci c’est le chien qui devient victime.
En Corée du Sud, où la viande canine est très prisée, les parlementaires ont présenté une proposition de loi légalisant l’abattage des chiens, en réponse aux critiques suscitées par la consommation de viande canine. La loi sur l’abattage du bétail, en vigueur jusqu’ici en Corée du Sud ne prend pas en compte l’élevage canin à des fins culinaires, bien que le chien soit la troisième espèce consommée dans la péninsule après les bovins et les porcins.
L’abattage sauvage donne ainsi lieu à des abus, certains chiens étant battus, brûlés ou bouillis vivants, une situation que dénoncent les défenseurs des animaux et notamment Brigitte Bardot.