C’est devenu un problème récurrent, les autobus de la RATC ne s’arrêtent pas seulement dans les arrêts qui leur sont réservés. Véritables dangers ambulants, ces engins sales, décrépis et polluants, tombent brusquement en panne au milieu de la chaussée à Casablanca, bloquant une circulation déjà problématique. Résignés, les passagers descendent sous l’oeil navré du chauffeur lui-même aux abois pour attendre un nouvel bus. Société de transport en commun, malade de mille maux et au bord de la faillite, la RATC sert-elle encore à quelque chose ? Les autorités de Casablanca et le gouvernement Jettou sont appelés à trancher.