Lâchée par ses confrères, l’avocate marocaine Zakia Benmimoun, qui exerce en Algérie et qui crie au complot, entend bien faire entendre sa voix.
Face à l’inaction des autorités algériennes, quant à la suite à donner à sa requête «pour que justice soit rendue», Me Benmimoun se prépare actuellement à poursuivre l’Etat algérien devant la justice internationale. Les griefs exprimés par l’intéressée, et auxquels ALM avait consacré un dossier, n’ont finalement servi qu’à enclencher une enquête en Algérie.
Une enquête dont le but était moins de rétablir la vérité que de chercher la faille, propos diffamatoires par exemple, qui auraient servi d’alibi à une nouvelle attaque contre elle. Une attaque qui aurait donné suite à celle dont elle avait déjà fait l’objet au moment où elle avait déposé plainte contre l’un de ses clients. Celui-ci, avec l’aide de plusieurs complices, heureux de pouvoir saboter la carrière d’une Marocaine dans le pays de Bouteflika, ont retourné cette plainte contre elle (voir le numéro du 16-2-2005), l’accusant de faux et d’usage de faux. Au risque que la concernée ne soit plus en mesure d’exercer son métier d’avocate.