Ça chauffe à Barid Al Maghrib. Si la transition vers le nouveau statut de cet organisme a marché dans son aspect institutionnel et juridique, on ne peut pas en dire autant en ce qui concerne les aspects commerciaux et sociaux. Pour ce qui est du côté commercial, l’établissement peine à se positionner sur le plan commercial comme une entité bancaire capable de prendre des parts de marché ou d’aller vers de nouvelles cibles comme il est attendu d’elle notamment en ce qui concerne une véritable participation à l’augmentation du taux de bancarisation au niveau national. Côté politique sociale, le nouveau management n’a pas encore réussi à parvenir à une paix sociale à même de lui permettre de fédérer les efforts des salariés pour qu’ils participent à l’effort de développement et de croissance de la boite pour atteindre les objectifs tracés par sa feuille de route. Les discussions mal gérées avec les différents syndicats représentant les salariés et les tentatives de manipulation des uns pour les utiliser contre les autres sont des méthodes qui ne correspondent pas à une entité moderne qui ambitionne de se libérer de l’héritage bureaucratique hérité de l’époque révolue des PTT.