ALM : Comment appréhendez-vous la finale de la Coupe de la CAF contre le CS de Sfax?
IssanBadda : Comme vous le savez, le championnat tunisien est plus professionnel que jamais. Et l’équipe tunisienne du CS de Sfax qui est triple vainqueur de la Coupe de la CAF sera un sérieux adversaire face à nous. Aujourd’hui, en plus d’un bon moral, nous disposons de tous les moyens humains et techniques nécessaires. Ainsi on va sérieusement s’entraîner pour que l’on puisse rivaliser avec cette grande équipe africaine.
Après avoir réussi à atteindre la finale, quelle est votre ambition dans cette Coupe ?
Moi, l’entraîneur et tous mes co-équipiers, nous voulons remporter ce trophée pour sauver la face du football national. On va montrer à tout le monde, que le FUS avec son jeune technicien Houcine Amouta a vraiment son mot à dire. Le public a soutenu mon équipe durant toutes les étapes de cette compétition continentale.
Personne n’a cru que le FUS pouvait trouver ses marques lors de cette compétition ?
Effectivement! Même le bureau fédéral du FUS est surpris par ces résultats enregistrés jusqu’à présent. Et personne ne nous croyait capables de franchir la phase de poules. Le FUS a mis à néant tous les pronostics et a su créer la surprise en dominant son groupe (B). Nos joueurs vont donner le meilleur d’eux-mêmes pour garder la même tactique de jeu.
La finale se jouera trois jours après la finale de Coupe du Trône. Serez-vous prêts physiquement à cette rencontre ?
C’est vrai qu’on aura un vrai problème en jouant la finale de la CAF le 28 novembre trois jours seulement après la Coupe du Trône prévue le 25 novembre. Le bureau du FUS a envoyé une lettre à la Fédération de football pour pouvoir avancer la date de la finale de la Coupe du Trône au 21 novembre, pour que l’on puisse être prêts pour la finale de la CAF. Mais, en général nous avons acquis suffisamment d’expérience pour jouer tous les matches malgré toutes les situations imposées à mon équipe.
Que pensez-vous de la liste des joueurs convoqués par Éric Gerets ?
Moi, j’ai déjà été convoqué par l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale Roger Lemerre et j’ai constaté que tous les entraîneurs du monde insistent toujours à convoquer les professionnels d’Europe et au lieu d’appeler des joueurs locaux du championnat. Et ce, parce que les internationaux sont plus aptes à développer le jeu vu leurs expériences acquises avec leurs clubs en Europe.
