Economie

APSF : Les professionnels présentent leurs doléances à Abdellatif Jouahri

L’Association professionnelle des sociétés de financement ( APSF)a tenu, mardi 14 décembre, son conseil du 4ème trimestre. Cette rencontre de concertation et de réflexion fut une occasion pour les membres de l’APSF de présenter leurs doléances à Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib (BAM), qui a assisté à ce conseil des sociétés de financement marocaines. Dans son mot de bienvenu, Abdelkrim Bencherki, président de l’APSF, a mis en relief les principales recommandations du secteur. Bien que l’APSF, dans le cadre de son plan en commun avec Bank Al-Maghrib, ait réalisé d’importantes avancées, une bonne partie du travail reste à accomplir traçant ainsi les principaux axes de l’année 2011. Citons, en premier lieu les centrales d’information. L’APSF appelle dans ce sens à ce que ce système soit enrichi d’une nouvelle fonctionnalité dédiée au partage d’information au sujet de la fraude. En outre, l’APSF aspire au réexamen du champ d’activité du factoring, et ce à la lumière de l’entrée sur ce marché des banques. Sans oublier également que les sociétés de financement ne sont toujours pas autorisées à présenter au public des opérations d’assurances. Par ailleurs, M. Bencherki a mis l’accent sur l’évolution de l’activité des métiers de financement à fin septembre 2010. Selon M. Bencherki, «l’activité des métiers de financement, au titre de cette période, fait état d’un recul de financements notamment en crédit-bail, d’une hausse de remises de créances auprès des factors ainsi que d’une stagnation du montant des garanties et des crédits à la consommation distribués». Et de poursuivre que «dans le cas du crédit à la consommation, cette évolution cache un phénomène nouveau, consistant en le transfert d’encours de crédit de la maison- mère à sa filiale pour certaines sociétés membres. Sans ce transfert, l’activité globale aurait sans doute reculé ». En effet, les statistiques de la production des crédits-bails mobilier et immobilier ont affiché une régression.
Ce repli est de 5,3% avec un net fléchissement du crédit-bail immobilier qui a chuté de 25,9%. Pour leur part, les crédits de la consommation ont connu à fin septembre 2010 une hausse de 6,6% avec un encours global de 2.556 millions de dirhams. Cette croissance a été soutenue principalement par la progression des prêts non affectés. Ces derniers se sont établis à 2.970 millions de dirhams soit un pic de 12% alors que les prêts affectés ont reculé de 3,1%. En commentant ces prestations, le président de l’APSF a souligné que ces évolutions traduisent certainement les incertitudes liées à un horizon économique pour le moins peu dégagé et reflètent la vigilance accrue des sociétés de financement.

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