Chroniques

Hors-jeu : Le dopage, cette inconnue sportive

Le séminaire euro-méditerranéen sur le dopage de Marrakech a été suivi par d’éminentes personnalités politiques, scientifiques et sportives. Le dopage étant devenu un fléau destructeur chez les sportifs, il aurait été plus convenant d’y associer toutes les composantes sportives nationales.
C’aurait été l’occasion pour en savoir plus sur la progression de ce mal dans notre pays. On en parle peu et certains le considèrent comme un sujet tabou mais il est certain que nos sportifs utilisent de plus en plus les produits dopants. Parfois par ignorance, souvent sous l’influence de mauvais conseillers qu’ils soient techniciens, personnel médical ou autres. Il est tout de même curieux qu’aucun médecin sportif, ni même l’autorité de tutelle n’ait jamais évoqué l’état des lieux dans ce domaine. Pis encore, à quelques jours de l’ouverture du séminaire de Marrakech, nous avons contacté un cadre de ce département pour en savoir plus sur ce sujet. Ce médecin attitré est devenu muet et a fait l’impasse dès qu’on lui a demandé de nous parler du dopage au Maroc. Sachant pertinemment qu’on ne peut cacher indéfiniment un mal qui peut se manifester à l’extérieur de nos frontières. C’est ce qui s’est passé d’ailleurs quand deux athlètes marocaines ont été contrôlées positives lors des jeux panarabes d’Amman. Personne n’a assuré le suivi de cette affaire qui ne peut aucunement être un acte isolé, d’autant plus qu’elle concerne deux jeunes athlètes débutantes. C’est dire que les produits prohibés peuvent facilement être mis à la disposition des sportifs sans que cela n’éveille la curiosité de personne. On voudrait savoir par exemple quel médicament a ingurgité le Wydadi Chemsseddine pour atténuer la douleur d’une blessure au genou lors des jeux de la francophonie de Montréal. Tout ce qu’on sait c’est que depuis son expédition avec l’équipe nationale l’été dernier, il n’a plus rejoué avec le WAC pour cause de blessure. La mort subite de feu Belkhouja reste jusqu’à ce jour un mystère en matière de médecine légiste.
Tout le monde a spéculé sur sa mort sans que personne ne sache la cause réelle de son décès. Rappelez-vous le cas de l’athlète américaine Griffith Joener, la fusée humaine qui a supplanté tout le monde sur les 100 et 200 mètres. Elle est morte à l’âge de 38 ans. D’une mort naturelle… Bizarre !

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