Le dimanche 28 novembre 2010 restera une date notoire dans l’histoire du Maroc. Casablanca a abrité ce jour-là un événement sans précédent. Une seconde Marche Verte qui vient marquer à jamais la première décennie du troisième millénaire. Ils étaient trois millions de citoyens et de citoyennes à marcher dans l’une des principales artères de la capitale économique. Animés par l’amour de la patrie et l’attachement aux valeurs de la citoyenneté, les manifestants ont répondu à un appel de cœur pour le soutien et la défense de la cause nationale. Patriotisme, union et ordre ont été les maîtres mots de cette manifestation organisée à l’appel des partis politiques représentés au Parlement. Cette marche est intervenue en réponse pacifique aux manœuvres des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume. Le nombre des participants est un chiffre record dans l’histoire des manifestations populaires au Maroc. Petits et grands, hommes et femmes ont afflué à la capitale économique des quatre coins du Maroc notamment des régions du Sud. Conduite par d’éminentes personnalités de la sphère politique et sociale, la marée humaine a crié haut et fort la marocanité du Sahara. La communauté marocaine à l’étranger était également présente pour défendre l’intégrité territoriale. Tous les moyens nécessaires ont été mis en œuvre pour exprimer de façon civilisée l’engagement des Marocains envers leur mère patrie. Opérateurs téléphoniques, médias, partis politiques et acteurs associatifs ont œuvré, main dans la main, pour garantir le bon déroulement de cet inoubliable événement national. Toute une logistique a été déployée afin d’assurer gratuitement le déplacement des manifestants. La marche de Casablanca vient condamner en premier lieu les agissements et le complot du Parti populaire espagnol qui était derrière l’adoption par le Parlement européen d’une résolution précipitée à l’égard du Maroc. Révoltés par la position du Parti populaire espagnol, la société marocaine avec toutes ses composantes a dénoncé fortement les campagnes de dénigrement menées par les alliés des séparatistes et a condamné toutes tentatives mensongères prenant le Maroc comme cible. Ce fut également une occasion pour déplorer les émeutes de Gdim Izik. Des magouilles claires et nettes qui tendent à avorter l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara. Ceux qui ont déclenché cette propagande hostile étaient loin d’envisager le nombre de voix qui s’opposeraient à leur projet diffamatoire. Les Marocains ont fait preuve d’un grand dévouement et engagement.
Lors de la marche de Casablanca du 28 novembre, un seul et unique message raisonnait au cœur de la ville. L’intégrité territoriale marocaine est une limite infranchissable. Les Marocains ne céderont jamais le moindre pouce de leur Sahara. Un avertissement direct et intelligible démontrant l’union des Marocains et la conviction qu’ils portent pour leur cause. La marche de Casablanca, symbole d’entraide et d’unanimité nationale, restera à jamais un événement emblématique majeur contre toutes les manoeuvres à l’encontre du Royaume.